Des remèdes naturels à vos petits soucis du quotidien :
Les principaux traitements :
Purins, macérats, infusions, décoctions ne sont ni des engrais ni des pesticides. Ils agissent préventivement en stimulant les défenses des plantes comme un vaccin.
Livre de référence : Purin d’orties et compagnie de Bernard Bertrand.
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Purin : extrait fermenté de plante
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Verser les plantes fraichement coupées, voire hachées pour une meilleure transmission, dans une grande bassine en plastique. Pour ma part j'utilise une poubelle de maçon noire (pas chère, très grande contenance et le noir chauffe mieux au soleil pour augmenter la fermentation).
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Ajouter de l’eau >15°C (idéalement entre 20 et 25°C) pour démarrer la fermentation (laisser réchauffer au soleil avant si possible) et, pour de l’eau du robinet, entreposer d’abord dehors pendant 2 à 4 jours en remuant de temps en temps. Pour ma part, afin de me rapprocher des 25°C, j'ajoute de l'eau réchauffée à la bouilloire avant de mettre les plantes.
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Remettre un couvercle perméable à l’air pour faciliter la fermentation aérobie (un sac en toile de jute est idéal mais pensez à poser quelquechose dessus comme une branche pour éviter que le vent n'emporte votre toile)
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Brasser tous les jours pendant au moins 10min. Comme je suis un feignant j'utilise ma perceuse sans fil (en mode perçage !) sur laquelle je fixe un agitateur à peinture (dévolu à ça... ne recyclez pas votre vieil agitateur plein de peinture hein :-)
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Vérifier, après les remous, la remontée d’un lit de bulles en surface qui forme une écume en surface. Le jour où ce lit n’apparait plus, la fermentation est terminée. Ca c'est la théorie, je n'ai jamais trop réussi à identifier cet instant donc j'observe la disparition totale des morceaux de végétaux qui arrive généralement autour de 3 semaines.
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Filtrer l’extrait avec un vieux drap tendu sur un cadre car les plus petits débris pourraient boucher le pulvérisateur et surtout fermenter à nouveau anaérobie pour mener à la putréfaction qui donne un liquide nauséabond
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Stocker dans l’obscurité à température douce (environ 12°C) de 3 mois à 1 an. J'aime bien recycler pour ça les bouteilles de lait rincées car elles sont justement opaques à la lumière.
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Si le bidon se gonfle, c’est la putréfaction, il faut alors purger les gaz en ouvrant
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Voici quelques photos pour illustrer mon propos :
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Images de ma production de purin d'orties pour illustrer tout ça
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Macérat : extrait à froid de plante.
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Plantes mises à tremper pendant 24h avant d’être filtrées
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Extrait juste avant début de la fermentation
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Liquide qui a une action douce mais ne peut se conserver
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Dans l'idéal, à utiliser juste après production en protection contre les parasites
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Infusion : végétaux plongés dans de l’eau froide que l’on fait chauffer
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Verser les extraits de plante dans de l’eau froide
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Faire chauffer le tout jusqu’à frémissement (80°C exactement si thermomètre)
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Laisser refroidir puis filtrer
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Ne surtout pas dépasser 80°C pour ne pas détruire les principes actifs à extraire.
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Ne se conserve pas
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Décoction : Faire chauffer un macérât préparé la veille jusqu’à ébullition puis maintenir durant 20 à 30 minutes dans un récipient couvert. Laisser refroidir sans enlever le couvercle. Filtrer et utiliser dans la journée.
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Couper grossièrement les végétaux
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Laisser tremper dans l’eau durant 24h
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Verser dans un récipient en inox avec de l’eau froide
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Couvrir avec un couvercle pour garder les essences volatiles dans la décoction
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Porter à ébullition puis maintenir durant 20 à 30min
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Laisser refroidir avec le couvercle
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Filtrer puis utiliser
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Ne se conserve pas plus d’une journée car s’acidifie et fermente
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Recettes :
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Purin d’orties : cueillir les orties avant floraison (qui a lieu au mois d’août). Mélanger 10l d’eau avec 1kg d’orties. Dilué à 5% en pulvérisation foliaire ou à 10% en arrosage accélère le compostage, renforce les plantes, lutte contre la chlorose et favorise la photosynthèse : insecticides, fongicides, azote et potassium.
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Macération d’orties : faire macérer 1kg de feuilles dans 1 litre d’eau durant 12 heures. Pur, il repousse pucerons, acariens et carpocapses.
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Infusion d’orties : faire infuser 2 jours 300g de feuilles et de racines hachées dans 10l d’eau. Dilué à 10%, insecticides pour acariens et pucerons.
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Purin de pissenlit : fait avec 1kg de plantes entières (feuilles/racines/fleurs) pour 10l d’eau. Dilué à 20% améliore la structure des sols et régularise la croissance des plantes.
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Purin de fougères : fait avec 1kg de feuilles dans 10l d’eau qui pourri 4 à 5 jours. Dilué à 10%, insecticides pour pucerons lanigère, cicadelle de la vigne et larves de taupins.
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Décoction d’ail : 100g d’ail épluché, haché, et porté à ébullition dans 1l d’eau puis infusé 1h après ébullition. Pur, fongicide pour la cloque du pécher, la pourriture grise du fraisier et la rouille des semis.
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Macération d’ail : faire macérer 100g d’ail épluché, haché dans 2 cuillères à soupe d’huile de lin et ajouter le lendemain à 1l d’eau. Dilué à 5%, insecticide pour acariens, pucerons, mouche de l’oignon et thrips.
Conseils généraux sur les traitements liquides :
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Privilégier la pulvérisation foliaire à l’arrosage pour les traitements.
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Additionner la pulvérisation foliaire d’un mouillant pour une meilleure adhérence (2 à 3 cuillères à soupe d’argile verte ou 100g de savon noir pour 10L d’eau).
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On peut faire des mélanges dans le pulvérisateur
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Bien pulvériser le dessous des feuilles et ne pas oublier le cœur des plantes.
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Ne pas traiter en dessous de 12 à 14°C car les plantes ne sont pas réceptives.
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Pulvériser les stimulants le matin, insecticides le soir, fongicides n’importe quand.
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Utiliser soit de l’eau de pluie, soit de l’eau du robinet à laquelle on a ajouté du vinaigre la veille de son utilisation.
Quels traitements pour quels besoins :
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Contre les acariens : macération huileuse d’ail diluée à 5% ou décoction d’ail diluée à 30%
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Contre les limaces : macération huileuse d’ail diluée à 5%
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Contre les rongeurs : extrait fermenté de rue dilué à 20% ou extrait fermenté pur de sureau
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Contre les pucerons : macération huileuse d’ail diluée à 5% ou extrait à frois d’ortie dilué à 10%
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Contre le mildiou (tâches jaunes puis brunes au centre avec dessèchement et nécrose – apprécie humidité feuille) : extrait fermenté de bardane dilué à 5% ou de sauge dilué à 10%
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Contre l’oïdium (poins blancs qui s’étalent en grandes tâches poudreuses avec désèchement de la feuille – apprécie 23 à 26°C et temps sec) : macération huileuse d’ail diluée à 5%
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En cas de sécheresse ou de manque de potasse : verser au sol un extrait fermenté de pissenlit dilué à 20%
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En cas de manque de fer (feuillage qui blanchi) : pulvériser sur le feuillage un extrait fermenté d’ortie dilué à 5%
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Après la grêle : pulvériser sur le feuillage un extrait fermenté d’ortie
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Pour favoriser la germination : verser au sol un extrait fermenté d’ortie dilué à 20%
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Pour stimuler la croissance de la plante : verser au sol un extrait fermenté de pissenlit dilué à 20%
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Pour améliorer le compostage : verser au sol un extrait fermenté d’ortie dilué à 10%
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Comme insecticide naturel (à utiliser avec parcimonie car attaque tous les insectes, y compris ceux qui vous seront utiles) :
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Savon noir
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le film bouche les pores qui permettent aux insectes de respirer : ils meurent asphyxiés.
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action en moins de 24h.
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diluer 15 à 30g de savon tiède dans 1L d’eau tiède et ajouter une demi cuillerée à café d’huile végétale pour éviter que ça mousse trop.
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Pulvériser le soir de préférence.
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Arroser copieusement le feuillage le lendemain soir pour éviter d’obstruer les stomates des feuilles.
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