Etudier sa terre :
La terre idéale est composée de 65% de sable, 10% de calcaire et 5% d’humus.
La plupart des plantes préfèrent un sol légèrement acide (pH de 6 à 7)
Le taux de matière organique est calculé en multipliant la teneur en carbone par un coefficient fixé à 1,72 : MO = Cx1,72 :
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en dessous de 2%, le sol est pauvre en matière organique
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entre 3 et 4%, le sol est bien pourvu en matière organique
Il existe des kits permettant de faire analyser son sol par un laboratoire spécialisé mais une bonne dose d'observation permet déjà d'en savoir beaucoup.
Le test du boudin :
Tout juste humidifier une poignée de terre et essayer d’en faire un boudin :
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Si on parvient à la modeler comme une pâte à modeler sans l’effriter ni la casser :
Elle est argileuse et retient bien l’eau.
Veiller au drainage voire penser à apporter du sable et des matières organiques. -
Si on parvient à la modeler mais qu’elle se casse :
Elle est limoneuse et il faut éviter qu’elle ne se compacte.
Pour cela ne pas trop la travailler mécaniquement et penser à pailler. -
Si on ne parvient pas à la modeler et qu’elle s’effrite entre les doigts :
Elle est sableuse et se travaille facilement mais elle est pauvre, retient peu l’eau et demande beaucoup d’apport en matières organiques -
Si elle est bien noire, elle est humifère, c’est l’idéal
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Si quand on verse du vinaigre dessus y il a un bouillonnement, c’est qu’elle est calcaire (PH>7) et qu’on ne pourra pas cultiver rhodos et azalées.
Le test de l'odeur :
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Si elle sent le sous-bois, elle est de bonne qualité
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Si elle est noire et sent les marais, elle contient encore trop de matière organique en décomposition
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Si elle sent le moisi, c’est que la matière organique se décompose mal ou se décompose en manquant d’oxygène (anaérobie) et il faut alors l’ameublir
Evaluer sa capacité à absorrber l'eau :
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Mettre une poignée de terre au fond d’un seau
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Ajouter de l’eau
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Faire tourner le seau environ 30s
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Moins il reste de mottes de terre et mieux votre sol absorbe l’eau
Regarder les plantes qui poussent naturellement (en été) :
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Souci : sol calcaire
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Moutarde blanche : solde calcaire et humifère
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Consoude : sol humide et mal drainé
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Chiendent : sol fatigué car trop travaillé (trop d’azote et de potasse)
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Pourpier : sol sableux, compacté
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Morelle noire : sol riche en azote
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Carotte sauvage : sol calcaire et sec
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Prêle : sol humide, mal drainé (une « tâche » de prêle indique de l’eau affleurante)
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Liseron : sol argileux riche en azote
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Pissenlit : sol argileux riche en matière organique et plutôt compact
Indique une terre riche sauf s’il domine
Le rumex donne en revanche l’alerte s’il commence à devenir bien présent -
Pâquerette : sol argileux à tendance acide
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Amarante : sol riche en azote
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Genêt à balais : sol acide, souvent sableux
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Coquelicot : sol riche en humus
Comptage des vers de terre :
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en début de printemps, alors que le sol est humide, creuser un trou de 30cm de profondeur sur 1m²
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placer la terre sur une bâche.
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compter les vers de terre et leurs œufs.
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<80 : sol très pauvre
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80 à 149 : sol moyennement habité, à enrichir
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150 à 249 : bonne activité biologique
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250 ou plus : excellente activité biologique
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ne pas faire l’opération en période de sécheresse car les lombrics se retirent alors plus profondément.